Je lève les yeux
Je lève les
yeux et je regarde
au-dessus de moi
le ciel est
gris de gros nuages
gorgés des vives pluies
d’automne
sur lesquels
se détachent
en lignes sinueuses
les longs vols d’oies sauvages
j’entends
leurs caquetages
je les suis
du regard
vers leurs
lieux de repos
au loin,
m’apparaissent les couleurs enflammées
des forêts centenaires
des rouges,
des oranges, des ors et des grenats
en tableau
magnifique
feuilles
bientôt mortes
qui frémissent et frétillent
sous le souffle du vent
et les branches aussi
avant la longue dormance de
l’hiver
mon cœur
s’exclame
ô grand
mystère de la création
que c’est beau
que tu es beau
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