lundi 28 juillet 2014

Jean-Paul et Caroline

                Jean-Paul avait rencontré Johanne un soir dans un restaurant-bar. Il avait quitté l’école avant la fin de son secondaire parce qu’il voulait gagner de l’argent. Il avait trouvé un emploi dans le centre de distribution d’une multinationale pharmaceutique. Il gagnait bien sa vie, il faisait de l’argent et aimait à le dépenser. Il jouait dans une ligue de hockey de garage tous les samedis après-midi avec d’autres hommes de la compagnie. Après la partie, ils terminaient la soirée dans un restaurant La Cage aux sports des environs, pour regarder, tout en mangeant, le match du samedi soir du Canadien à la télévision. Quand le Canadien ne jouait pas, il y avait toujours Pittsburgh ou encore les méchants Bruins que l’on aimait détester.
                Johanne venait juste de commencer à travailler au restaurant. Elle aussi avait arrêté ses études, parce qu’elle n’était pas très bonne à l’école et où elle s’y ennuyait royalement. Elle avait travaillé dans une pharmacie, dans un dépanneur et dans un Tim Hortons avant d’aboutir à son emploi actuel. Depuis deux mois qu’elle était là, elle avait bien remarqué cette bande de jeunes fous, bruyants et tapageurs et drôles, toujours dans la même alcôve, mais c’était le coin réservé à une plus ancienne, Nathalie, et c’est elle qui faisait les bons pourboires qu’ils laissaient.
                Un soir pourtant, Nathalie était malade et ce coin des amis de Jean-Paul avait été attribué à Johanne. Elle allait faire de son mieux pour qu’ils soient satisfaits de son service autant que de celui de Nathalie. Elle a remonté encore un peu plus sa jupe déjà courte et est allée prendre les commandes : chopes de bière, ailes de poulets en quantité, steaks au poivre, côtes levées… le tout accompagné de nombreux grognements de plaisirs, de plaisanteries grivoises et de sifflements non-équivoques.
                Quand elle est revenue avec les bières, les commentaires ont repris de plus belle, mais elle s’est contentée de sourire.
                Jean-Paul restait discret. Il regardait cette jolie femme qu’il trouvait pas mal de son goût.
Il n’avait rien dit sur le coup. Il avait passé la soirée à regarder la partie avec les gars applaudissant aux buts du Canadien et commentant les stratégies de l’entraîneur. Pourtant, quand il se levait pour aller aux toilettes, il la cherchait de l’œil, espérant l’apercevoir...
Ce soir-là, le Canadien avait gagné contre les Islanders de New-York qui n’étaient pas une des puissances de la Ligue mais quand même tout le monde était content. Au moment de partir, Jean-Paul s’est tranquillement approché de Johanne – il avait passé une bonne partie de la soirée à penser aux mots qu’il devait utiliser – pour lui demander à quelle heure elle finissait.
Spontanément elle avait répondu : « Dans une demi-heure ».
                -Je vais t’attendre dans mon char, avait-t-il simplement répliqué comme si c’était la chose la plus naturelle du monde.
                Sa période de travail terminée, Johanne s’était sentie un peu nerveuse. Elle n’arrivait pas à compter ses pourboires comme il faut : « Ah pis, j’compterai plus tard; je n’veux pas le faire attendre. »
Jean-Paul ne pouvait quand même pas l’inviter au restaurant, ni l’inviter à aller prendre un verre; il était déjà assez tard comme ça. Il avait simplement proposé de la raccompagner chez elle, ce que Johanne avait accepté de bon cœur. Mais une fois arrivés, c’est elle qui lui a proposé de monter prendre un café « histoire de faire un peu plus connaissance ». Ils avaient effectivement jasé et avaient fini la soirée dans son lit; et c’est à regret que, le lendemain matin, Jean-Paul avait du en sortir pour aller travailler.
                Quelques semaines plus tard Jean-Paul apportait quelques affaires chez Johanne, sans déménager complètement. L’été suivant, ils se trouvaient un beau logement dans le quartier Villeray pour y vivre ensemble.
                Ils utilisaient des condoms, mais il faut croire qu’aucun moyen de contraception n’est parfait : Johanne s’était retrouvée enceinte. Ça ne l’enchantait pas d’avoir un bébé, mais elle se rendait compte ça allait bien avec Jean-Paul et ils se sont dit que ça souderait leur couple définitivement que d’élever un enfant ensemble.
                C’est ainsi que Caroline est née. C’est Johanne qui avait suggéré ce prénom à la question de Jean-Paul et celui-ci avait trouvé ça très bien. Johanne voulait aussi qu’elle porte son nom de famille et Jean-Paul, à nouveau, n’y avait pas vu d’inconvénient.
Cependant pour des raisons propres à leur couple, les choses ont bientôt commencé à se dégrader. Johanne avait pris un congé de six mois pour s’occuper du bébé, mais malheureusement juste pendant cette période, Jean-Paul avait été licencié. On lui avait dit que c’était des mises-à-pied temporaires, ce qui était vrai, mais ils ignoraient alors pour combien de temps. Un peu moins de deux ans plus tard il sera réembauché; mais entretemps leur couple avait éclaté. Johanne avait dû arrêter son congé de maternité et était retournée travailler au même restaurant. Elle avait confié Caroline à sa mère; elle ne faisait pas confiance en Jean-Paul, qui de toute façon devait être en recherche de travail pour toucher ses prestations d’assurance-emploi.
Un soir, Johanne lui dit qu’elle a besoin d’espace, qu’elle a besoin de temps; elle lui dit qu’elle a besoin de se retrouver seule, de faire le point, et lui propose une séparation temporaire « qui ne peut nous faire du bien ». Sans protester, mais ne comprenant pas très bien comment ils en étaient arrivés là, Jean-Paul la quitte et s’en retourne vivre seul. Il lui laisse tout ce qu’ils avaient acheté ensemble.
Johanne se dit qu’elle se sent mieux. Elle ne redemandera jamais à Jean-Paul de revenir.
*
*     *
C’est Caroline qui a voulu revoir son père. C’est à treize ans qu’elle le lui a demandé la première fois. Depuis, elle harcèle sa mère pour le connaître. Il est vrai que les choses ne sont pas au beau fixe entre la mère et la fille. Même quand Caroline était petite ça n’allait pas toujours très bien entre elles. Johanne vit tous les problèmes qu’engendre le fait d’être une mère célibataire. Pendant toutes ces années elle a manqué d’argent et s’est souvent privée du nécessaire pour bien élever sa fille. Mais ces temps-ci, l’adolescence de Caroline se passe mal : elle sort avec des garçons plus âgés, elle rentre aux petites heures du matin; elle a commencé à fumer. En désespoir de cause, vers la fin de l’hiver, Johanne abdique :
« Oh ! Pis vas-y donc chez ton père, tu verras bien !... »
Johanne parvient à le retracer en appelant à la compagnie pharmaceutique pour laquelle il travaille. Jean-Paul reste très surpris de recevoir son coup de téléphone :
« Ta fille veut te voir.
-…
-Tu réponds rien ?
-Caroline veut me voir, c’est ça ?
-Oui, c’est ça que j’ai dit; alors, c’est oui ou c’est non ?
-Oui, oui; c’est correct. Tu veux que je vienne la chercher ?
-Oui, c’est ça. Viens vendredi; je te donne mon adresse.
Jean-Paul arrive vendredi comme prévu, un peu nerveux autant de revoir Johanne, la femme qu’il a aimée que de se retrouver face à cette adolescente qui le réclame. Il sonne. C’est Caroline qui vient répondre à la porte.
« Bonsoir, Jean-Paul ! »
Jean-Paul est subjugué par la fraîcheur de cette jolie fille de seize ans si spontanée et légèrement maquillée qui ressemble tant à sa mère. Il demeure sur le seuil un peu intimidé.
-Bonsoir, Caroline. Heu… ta mère est pas là ?
-Non, elle travaille, ce soir, mais elle sait que tu devais venir. Alors, on y va ? »
Jean-Paul ne peut détacher son regard de la jeune fille pendant qu’elle se prépare et qu’elle empoigne son sac. Qu’elle est belle ! Et c’est sa fille à lui; c’est lui son père !
-Qu’est-ce que tu veux faire ? Si tu n’as pas mangé, on peut aller au restaurant.
-Super !
Jean-Paul en a fait du chemin depuis qu’il a rencontré Johanne. Après une période de chômage forcé qui a duré presque deux ans, il est retourné travailler pour la même compagnie. Comme beaucoup d’employés licenciés s’étaient trouvé un autre emploi et que quelques autres avaient pris leur retraite, il s’était retrouvé parmi les plus expérimentés. Il est devenu superviseur de l’entrepôt; il gagne bien sa vie. Il est devenu plus sérieux; il s’est acheté une petite maison sur la Rive-Sud. Il s’est même laissé pousser la barbe pour faire plus sérieux. Et il joue toujours au hockey avec ses collègues pour essayer de se garder en forme. Chaque hiver, il se paye des vacances dans le Sud, au Mexique ou à Cuba.
C’est un peu tout ça, la vie qui a été la sienne ces quinze dernières années, que Jean-Paul raconte à sa fille en la regardant manger de bon appétit. Il l’a amenée au Bâton Rouge; il a pris des côtes levées et Caroline a choisi des grillades, qu’elle mange avec un appétit qui fait plaisir à voir. Pour dessert, ils ont pris un gâteau au chocolat et une tarte au citron en picorant chacun dans l’assiette de l’autre.
                « Maintenant, c’est à ton tour, Caroline; parle-moi de toi.
                -Qu’est-ce tu veux que j’te dise ?
                -Commence par ce que tu veux… Comment ça va à l’école ?
                -Ah non !! Parle-moi pas de l’école ! J’haïs l’école et puis en plus je vais arrêter pour aller travailler !
                -Tu veux arrêter l’école ?
                -Oui; j’aime pas l’école… et en plus maman est tannée de me faire vivre : elle veut que je rapporte de l’argent à la maison.
Ils ont beau vouloir prolonger le repas, Jean-Paul doit raccompagner sa fille chez sa mère.
« Quand est-ce qu’on va se revoir ? » C’est elle qui a posé la question.
-Écoute, laisse-moi parler à ta mère avant.
-Mais pourquoi ?... C’est à moi de décider; c’est ça qu’elle va dire !
Jean-Paul se sens tout chose de revoir Johanne : « Après toutes ces années... » Elle est restée une belle femme, même si ses yeux gris laissent voir que sa vie n’a pas été facile. Non, elle ne voit pas d’inconvénients à ce qu’il revienne la semaine prochaine.
Ainsi, semaine après semaine, s’installe une routine qui leur plaît à tous deux, et qui en même temps convient à Johanne car ça lui donne quelques heures de répit : il l’invite dans au restaurant, puis ils vont voir un film au cinéma. Une fois, Jean-Paul a acheté des billets pour le spectacle de Richard Desjardins à la Place de l’Étoile sur la Rive-Sud. Caroline est aux anges. Surtout qu’au retour, Jean-Paul fait un détour pour passer devant sa maison : « C’est ici que j’habite. »
-C’est un beau quartier.
Graduellement, Caroline reprend goût à ses études; elle est toute fière de montrer à son père que ses notes s’améliorent. Un soir où Johanne travaille, c’est Jean-Paul qui va rencontrer ses enseignants à la rencontre des parents. Un samedi, ils passent la journée à magasiner et il l’habille de pied en cap. Elle vient le voir jouer au hockey. « T’es pas mal bon ! » lui dit-elle.
Lors de l’une de leurs soirées ensemble, Caroline demande à son père s’il y aurait une chambre pour elle chez lui.
« Certainement, tu pourrais venir de temps en temps, les fins de semaine par exemple. »
Les soirées deviennent alors des fins de semaine. Jean-Paul déménage ses affaires de la salle d’ordinateur dans sa chambre pour en faire une petite chambre à coucher. Il hésite avant d’acheter les meubles. Devrait-il les acheter lui-même ou devrait-il demander à Caroline ce qui lui ferait plaisir ? Il opte pour la deuxième possibilité. Il amène sa fille chez Ikea et lui laisse choisir, un lit, une commode, une petite table, deux chaises, une lampe, un miroir…
« Tu sais Jean-Paul, c’est la première fois de ma vie que je peux choisir mes meubles. »
Au Dix-30, il l’amène chez Marylin-Lina et lui achète comme elle en a toujours rêvé. Elle l’embrasse sur les deux joues.
« Merci, Jean-Paul. Ça me fait vraiment vraiment plaisir ! »
Au petit matin de cette première nuit passée dans sa nouvelle chambre chez son père, quand elle se lève, Caroline sent l’odeur du café : le déjeuner est déjà prêt, son père a fait des gaufres ! Ses yeux grands ouverts et son air un peu étonné le font sourire :
« Avec le temps, j’ai appris à cuisiner; je voulais manger autre chose que des produits congelés. Je me suis acheté des livres de recettes… et voilà ce que ça donne. Tu vas servir de cobaye.
-Cobaye pour des gaufres, c’est une job qui me convient ! 
L’été approche; un samedi soir, ils regardent des films qu’ils se sont loués assis l’un contre l’autre sur le divan du salon.
« Pourquoi tu ne t’es pas trouvé une autre femme après maman ?
-J’ai eu des aventures; j’ai même vécu avec une autre femme pendant un an; elle s’appelait Brigitte. Mais je suis un ours mal léché, j’ai mes habitudes. Je n’aime pas qu’on touche à mes affaires. Je ne veux pas qu’on envahisse mon espace.
-Moi, j’envahis ton espace.
-Toi, ce n’est pas pareil. 
Il lui achète un téléphone cellulaire pour qu’elle puisse l’appeler durant la semaine. Il lui apprend à conduire la voiture et lui laisse le volant de temps en temps. Il lui donne une clé de sa maison : « Comme ça tu pourras venir quand tu vas, même quand je ne suis pas là. »
La fin de l’année scolaire est venue : Caroline a réussi son année, même si ses notes en français sont restées faibles. Pour la récompenser, Jean-Paul lui propose de faire un voyage à Cancún. Elle bondit de joie et lui saute au cou : « Ce serait super ! Oh, oui j’aimerais ça, c’est certain ! »
-Alors la première chose, c’est de te faire faire un passeport.
Elle est si excitée que Johanne se demande si c’est vraiment une bonne idée; mais d’un autre côté, il est évident que la présence de son père lui fait du bien. Pourquoi jouer le rôle de rabat-joie ?
Enfin, le jour du départ arrive. Ils montent dans l’avion.
« C’est la première fois que je prends l’avion tu sais. 
-Tu vas voir, tu va aimer ça.
-J’aime déjà ça ! 
Au décollage elle s’agrippe au bras de son père qui lui sourit pour la rassurer. Elle s’amuse avec tous les boutons du siège. Elle passe en presque tous les films et les genres de musique qui lui sont offerts sur son écran. Elle rit de la petite fourchette et du petit couteau qui viennent avec son repas… des pâtes. Jean-Paul leur a pris deux petites bouteilles de vin rouge qu’elle leur sert avec une grandiloquence amusante.
À Cancún, ils logent dans un hôtel qui donne sur la plage. Tout est à portée de main : le buffet gargantuesque trois fois par jour, salle de jeux, tour en moto-marine, baignade avec les dauphins, plonge sous-marine au milieu des raies, ski nautique, magasine dans les boutiques pour touristes. Des vacances de rêves !
Le bar reste ouvert toute la journée et Caroline s’amuse à servir son père plus que de raison des Cuba Libre, des Diablos, des Manhattan, des Moscow Mule, des Maiden’s Blush, et elle rit de boire bien plus qu’elle en a l’habitude.
La première fois que Jean-Paul voit sa fille en maillot de bain, un bikini vieux rose avec les bretelles et les cordons noirs, il écarquille les yeux : « Ma fille est vraiment belle ! Elle a un corps parfait ! »
-Viens on va aller se baigner, tu vas voir la mer est vraiment bonne !
Ils rentrent dans l’eau tiède et nagent un peu; ils s’amusent à s’asperger, à se poursuivre; Jean-Paul prend Caroline par les pieds et la fait plonger au loin. Ils reviennent sur la plage et retrouvent leurs chaises longues.
-Jean-Paul, peux-tu me mettre de la crème solaire dans le dos pour que je me fasse bronzer ?
Jean-Paul prend le tube de crème qu’elle lui tend et lui en applique dans le dos, et le cou, et les épaules, et les bras, et les jambes, et les cuisses… alouette ! Au secours ! Jean-Paul s’allonge sur sa serviette sur le ventre pour qu’elle ne voie pas son érection.
Le soir après un autre repas où ils ont trop mangé, ils regardent un film dans leur chambre avec un dernier verre. Ils se sont mis en pyjama. Tout d’un coup, sans qu’il sache ce qu’il fait, Jean-Paul se met à lui jouer dans les cheveux avec ses doigts; puis il lui caresse délicatement le dos. Elle ne l’en empêche pas; au contraire, Caroline se blottit un peu plus contre lui. Il lui caresse les joues, le menton, le cou; il lui passe le petit doigt sur les lèvres et elle, subrepticement, elle y place un petit baiser à peine perceptible. Jean-Paul sent une envie folle d’embrasser cette jolie bouche invitante, mais il se retient. Il ne doit pas. Il continue de la caresser.
Alors c’est elle qui prend l’initiative. Elle se retourne et attire son visage contre le sien jusqu’à ce que leurs bouches se rejoignent en un ardent baiser. La suite est allée un peu trop vite pour qu’ils en soient conscients. Tout ce que Jean-Paul sait, c’est que, à son tour, c’est lui qui l’embrasse. Il glisse sa main sous son haut de pyjama et lui caresse les seins, si fermes, si ronds, qui frétillent sous sa paume; elle soupire. Ils sentent son érection contre cuisse; elle l’embrasse dans le cou. Il lève la tête pour la regarder.
-Ne t’inquiète pas, je prends déjà la pilule.
 Ils ne disent plus rien et il lui fait lentement et langoureusement l’amour avec toute la science qui est la sienne et une tendresse dont il ne se savait pas capable.
*
*     *
 « Je vais aller habiter chez toi.
-Surtout pas; c’est mieux que tu restes chez ta mère. Si tu déménages maintenant, elle va se douter de quelque chose.
Ils sont dans l’avion de retour; ils se tiennent la main. Ils savent que ce qu’ils ont vécu ces deux dernières semaines, que ce qu’ils vivent encore, est absolument unique; c’est leur histoire.
Leur liaison durera presque cinq mois.
Jusqu’à ce jour d’automne où Jean-Paul est venu chercher sa fille à l’école et que spontanément elle l’embrasse sur la bouche en montant dans sa voiture. L’une des ses professeures croit avoir mal vu, mais elle se confie tout de même à la psychologue de l’école.
Interrogée par celle-ci, Caroline niera les faits, mais elle le fait avec un peu trop de véhémence.
Jean-Paul sera convoqué par la direction de l’école. Son trouble le trahira. Il demandera juste que Johanne ne l’apprenne jamais.

Comme il n’existe aucune loi pour les empêcher de se voir, Jean-Paul ne sera  pas accusé; mais il s’engagera à suivre une thérapie pour qu’il comprenne, et fasse comprendre à Caroline, que cette relation doit cesser.

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